Des dispositions existent pour limiter les coûts de raccordement en moyenne tension (Schéma régional, évolutions techniques…) mais ils n’ont pas d’équivalent en basse tension, au plus près des consommateurs et producteurs potentiels. Dans ce contexte, quelles actions faut-il mener dans les territoires pour que les contraintes de raccordement n’entravent pas la filière ? Ce sujet parait technique, mais c’est d’abord dans l’évolution des habitudes de travail et des métiers que se trouvent les réponses pour rendre possible un développement local à la hauteur des enjeux.
À partir de retours d’expériences dans différents territoires (Brest, Maine&Loire, Valence-Romans, Grenoble dans le cadre du projet Européen City-Zen…), les interventions montreront comment ces besoins d’évolutions ont été identifiés, quelles difficultés ont été rencontrées et comment les acteurs s’y adaptent. Les actions suivantes seront développées : croisement du potentiel solaire avec les capacités réseaux, mise en place de transversalité entre les intervenants « transition énergétique » et « concession », négociations autour de devis de raccordements, évolution de la planification des investissements sur les réseaux… L’animation, assurée par Hespul, sera ponctuée de « flashs » pédagogiques sur les enjeux de l’évolution des pratiques sur les réseaux.
Intervenants :
- Emmanuel Charil, Directeur, Syndicat d’énergie du Maine & Loire
- Sylvie Mingant, Responsable service Energie, Métropole de Brest
- Aurélie Ferrage, Responsable projet smart grid, Enedis
- Emmanuel Goy, Chargé de projet planification énergétique et réseaux, Hespul